Dans son édition de ce mardi, Source A a dévoilé son entretien avec le responsable de la communication de Pastef, El Malick Ndiaye, qui s’est prononcé sur la disparition du jeune Papitot Kara. «Nous n’étions pas informés de son départ, jure le communicant en chef des Patriotes.
Nous avons appris son décès comme tout le monde. C’est quand il était parti que nous avons appris qu’il était traqué, en réalité.»
El Malick Ndiaye a poursuivi : «Il n’avait pas préparé son voyage. Il est parti à la hâte. C’est pourquoi il n’avait pas emporté des habits contre le froid glacial.»
Il rajoute : «Papito Kara n’aurait jamais dû se retrouver en prison. Il faisait une revue de presse satirique, comme Odia (caricaturiste dans La Tribune) le fait ailleurs. Papito Kara serait traqué parce qu’il n’avait pas, semble-t-il, arrêté ses revues de presse.»
