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Thiès: Des acteurs venus de 20 pays prennent part à un forum sur le bien-être   

Quelque 180 participants venus de 20 pays ont démarré mercredi à Thiès, un forum sur le bien-être, qui se poursuivra jusqu’au vendredi, à l’initiative de l’ONG Tostan.

La rencontre qui se tient au Centre de formation de Tostan sis à Silmang, dans les faubourgs de Thiès, regroupe des acteurs du développement durable, du changement social, des leaders communautaires, institutionnels et organisationnel.

Les participants sont venus de l’Ouganda, de l’Afrique du Sud, du Nigeria, du Kenya,   du Zimbabwe, du Ghana, du Mali, etc.

Selon Carina Ndiaye, directrice des partenariats à Tostan, cette rencontre vise à “renforcer les efforts des individus, des universitaires, des élus locaux, des membres de la diaspora religieuse en Afrique, qui travaillent pour le bien-être des autres“.

Il s’agit, entre autres, de jeunes qui travaillent pour la scolarisation dans leur communauté, de “bajenu gox“, d’infirmiers, etc.

Des ateliers de concertation sur “le bien-être dans la perspective africaine“, sont prévus dans le cadre de  “premier forum“ du genre en Afrique.

Il sera question de “partager avec ceux qui pratiquent le bien-être de manière professionnelle, comme les agents de santé communautaire, ceux qui l’étudient, comme les psychologues, avec les jeunes architectes de changement, pour voir les enjeux auxquels ils font face et les remèdes et les réflexes qu’ils ont pour cultiver leur propre bien-être“.

A travers divers ateliers, les participant réfléchiront sur “comment utiliser l’art comme thérapie, le dialogue comme moyen de connexion, les contes, les histoires, les approches innovantes sur tout le continent, pour savoir comment cultiver (leur propre) bien-être pour mieux être au service des autres“.

De ses 32 ans d’expérience de vie dans la communauté, Tostan a appris que “le bien-être est contextuel“, a expliqué Carina Ndiaye, selon qui le bien-être peut renvoyer à la personne en tant qu’individu, mais aussi en tant que membre d’une communauté. Il  implique la cohésion sociale, l’aspect économique, religieux, communautaire.

“Qui parle de bien-être, parle de protection de soi, de ses valeurs, de vulgarisation des bonnes pratiques“, afin d’arriver à une “pensée positive“, a-t-il noté.

Au programme de ces trois jours de forum, il y a une exposition d’art pour “tracer un chemin de bien-être individuel“, des ateliers de concertation pour détecter des approches innovantes sur le bien-être dans certains pays, sur par exemple comment gérer le stress, etc.

La démarche de Tostan consiste à comprendre la vision de sa communauté d’accueil pour ensuite aller chercher des partenaires pouvant renforcer les valeurs et bâtir une priorisation de la vision, a expliqué Carina Ndiaye.

“Nous artistes devons vivre ce bien-être, avant de pouvoir mener notre mission qui sert des fois à contribuer au bien-être des autres“, a dit Fatou Mandiang Diatta, alias Sister, artiste musicienne. Elle dit lutter contre certaines pratiques comme l’excision, en proposant des “pratiques alternatives“.

APS

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