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COUR DE JUSTICE CEDEAO: “Jour de vérité pour Ousmane Sonko”

La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) va se pencher, ce mardi 31 octobre, sur les trois requêtes déposées le 19 septembre dernier par Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor et leader du parti Pastef qui demandait à cette juridiction sous régionale de se prononcer sur 11 violations de ses droits fondamentaux. Cette audience initialement prévue dans la capitale du Nigéria, Abuja, où siège la Cour de justice de la Cedeao, le défi tourne autour de sa tenue à la date d’aujourd’hui surtout après la demande in extremis de report introduite par l’Etat du Sénégal à travers son Agent judiciaire de l’Etat au motif des coupures d’électricité et internet à Dakar. Mais aussi sur le respect de la décision qui sortira de cette audience puisque jamais le Sénégal n’a respecté les décisions qui lui sont défavorables rendues par cette Cour de justice sous Macky Sall.

Jour de vérité pour Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor et leader du parti Pastef dissout par décret présidentiel du 31 juillet dernier. En effet, c’est ce mardi 31 octobre que la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) va examiner ses trois requêtes déposées le 19 septembre dernier et dans lesquelles il demandait à cette juridiction sous régionale de se prononcer sur 11 violations de ses droits fondamentaux dont notamment sa radiation des listes électorales, la dissolution de son parti Pastef et sa détention préventive». Du côté du leader de l’ex Pastef, Ousmane Sonko et de ses partisans et sympathisants, on attend avec grand espoir cette audience de la Cour de justice de la Cedeao. Et pour cause, une décision favorable pourrait être pour lui un atout majeur dans le cadre de son bras de fer avec les autorités en place autour de sa candidature à la présidentielle du 25 février 2024 prochain. Surtout dans ce contexte marqué parla décision du président du tribunal d’instance de Ziguinchor qui, après avoir annulé la mesure de radiation de son nom du fichier électoral par le ministère de l’Intérieur, a ordonné sa réintégration sur les listes électorales. Une décision que le ministère de l’Intérieur refuse pour le moment d’exécuter au motif que l’Etat a déposé un recours auprès de la Cour suprême alors que ce dernier n’est pas suspensif.

d’assistance d’un conseil, à la présomption d’innocence et à un procès équitable de Khalifa Sall. C’est ainsi qu’elle a condamné l’Etat du Sénégal à verser 35.000.000 FCFA au leader de la plateforme Taxawu Sénégal. Seulement, malgré les appels sans réserve de l’ancien procureur général de la Cour d’appel de Dakar, Lansana Diabé Siby, demandant au Sénégal de se conformer à cette décision de la Cedeao, cela n’a jamais été fait. Cinq ans auparavant, les autorités sénégalaises s’étaient déjà illustrées dans leur défiance totale vis-à-vis de cette Cour de justice de la Cedeao quand elles avaient refusé d’appliquer sa décision invalidant l’interdiction de sortie du territoire national signifiée aux 25 dignitaires de l’ancien régime dont notamment : Karim Wade, Oumar Sarr, Samuel Sarr, Madické Niang, Ousmane Ngom, Tahibou Ndiaye (ancien directeur du Cadastre), Doudou Diagne (ex-directeur de l’Urbanisme) pour ne citer que ceux-là, une décision rendue le 22 février 2013.

Avec senplus

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